Combien de jours
combien de saisons pour avancer ?
Il était ma certitude, mon calme, ma source, mon évidence,
ma connivence , mon amour,mon ami….
c’était,
il y a si longtemps.
Il y a si longtemps que j’ai choisi un autre chemin.
Depuis, je marche et je chante,
je voyage et je construit…
mais
à l’intérieur, tout est cassé, brisé, démoli
tout est manque et désert.
Combien de saisons pour la légèreté, la tendresse, les sourires ?
Le printemps est là et je ne le vois plus
car, ce soir,
je sais qu’il est trop tard pour regarder en arrière, et devant ne me plait pas.
Alors,
écrire encore me parait vain,
je n’ai plus de mots depuis que nos mains se sont lâchées.
Hum, hum Marie que se passe-t’il, une bulle remonte du fond ?
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oui…grosse la bulle !
Ah, si on pouvait maitriser ces sales bulles saumuâtres !
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Maîtriser ? Nous aimerions… mais est-ce la bonne approche ? Les exprimer, c’est déjà beaucoup, et tes mots, même si tristes, sont toujours là, si beaux. Tendresses, Marie, puis-je juste ajouter que les fleurs poussent même dans le désert le plus aride…
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C’est un très beau texte, j’espère que les bulles finiront par s’évaporer…
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que dire ?
tout ce que je peux vous offrir, c’est une présence virtuelle, pour le réconfort, tenter de vous convaincre que peut-être, un jour, un véritable printemps vous conduira vers l’été,
pour resplendir à nouveau, briller d’un nouvel éclat
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il faut oublier ce passé, la vie continue malgré tout il faut trouver un autre chemin où la joie se trouve
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Il y a de ces moments où tout nous semble gris et morose. Comme un gros nuage qui nous passe au-dessus de la tête. Notre âme semble à la dérive… Mais le soleil finit toujours par ressortir d’entre les nuages, et la morosité se dissipe. Courage, chère Marie. La vie n’est pas simple, ni compliqué, elle est juste complexe. 😉 Tout va finir par se replacer.
Amitié
Anne xx
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Être consciente dans l’insouciance,
Être insouciante dans la conscience…
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Ah ces bulles qui remontent du néant, qui voilent la vision des choses! Ne pas regarder en arrière, ne pas regarder en avant, juste poser son regard sur la richesse de l’instant présent. Tu ne la vois pas cette richesse? pourtant elle est là, elle se présente parfois sous un air de banalité.
Quand l’instant te paraitra vraiment riche, alors tu pourras regarder devant en y voyant de belles choses. Je sais, tu te demandes quand… mais ai confiance, ce jour viendra.
Je te souhaite que ces bulles s’évaporent vite, quelles deviennent des papillons légers en toi.
Amitiés
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Que dire sinon que l’été peut refleurir ! Très beau texte Marie
Amitiés 🙂
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Marie écrire te parait vain toi qui a se dont de mettre en harmonie tes rimes. Voici que refleurit le lilas cette jolie fleur du printemps… soit heureuse et laisse les bulles saumâtres remontés à la surface pour devenir soleil. Et fasse que refleurisse en toi le temps du bonheur auquel tu as droit.
Amitié. Roberte
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Pourquoi dis-tu « devant ne me plait pas »? Comment peux-tu avoir la certitude de ce qui est devant?. L’avenir, tu sais qu’on ne sait pas, justement…
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ça, c’était hier, une épreuve, comme un passage du feu pour accepter enfin ce qui est.
Aujourd’hui est un autre jour,
j’ai écrit un autre billet
🙂
Merci en tous cas, c’est merveilleux d’être entendue
Bonne soirée
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Meme au milieu du desert , il y a une riviere , qui se trace son chemin , en modelant la pierre un peu plus a chaque seconde qui passe , pour abreuver la vie de son eau pure et limpide .
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Le chagrin est une émotion nécessaire aussi. Traverser l’absence, accepter de temps en temps une bulle. Et peut être, aussi, que, finalement, je ne crois pas qu’on cesse d’aimer .
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