La grisaille du ciel
….
sans doute,
la curiosité mauvaise
….
sans doute…
sans doute l’envie de plonger, juste un peu,
j’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire
et regardé en arrièrej’ai relu goulument les vieux écrits d’un temps perdu
.
Et déjà, la mélancolie de l’automne
pitoyable chansonnette
s’allonge à mon côtéAlors, pour conjurer le gris
j’invoque ce poème que m’avait confié un ami cher
Il suffit d’avancer pour vivre
aller droit devant soi
Vers tout ce que l’on aimeDevant soi la route est légère
Et s’ouvre sur tous les rivages
Derrière il n’y a que des chaînesLa caresse est comme une rose
Qui renforce la nacre d’un midi très chaud
Présence à tout jamais
Rien ne se fait amour qui ne soit d’avenirPaul Éluard
Si,
à l’aube des semences nouvelles, ta main ne cherchait plus la mienne
si mes pas s’animaient d’un autre rythme que celui de tes pas
si ton souffle s’égarait
si ma voix se perdait……
que ferions-nous de nos trop lourds silences ?
saurions-nous avancer sur ce sentier de clair-obscur ?
Mon homme-nuage
bien sûr que nous le saurions,
des larmes plein la voix
nous saurions reconnaître la lumière sur les troncs
mon homme-étoile
mon amour fragile et fort
nous avancerions
des sanglots pleins les yeux
sur le chemin
distendu
escarpé, lumineux de nos destins.
Bonjour Marie , tes jolies photos ne sont pas grises elles , et le soleil reviendra dans ton cœur ; et si tu écoutais de la musique gaie accompagnée d’une chansonnettes gaie hein ?
Je t’embrasse et ne sois plus tristounette 🙂
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Ah non, je ne suis pas triste, juste un peu automnale☺️
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Ahhhh , tant mieux , j’ai mal saisi alors ^^’ je dors encore
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tu es une poétesse Marie …….
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Voici venir le temps où sur le vert d’espérance se dépose petit à petit la rouille de la nostalancolie…Et dans ce paysage automnal qui m’est familier, comme dirait notre pote commun, rien ne se fait amour qui ne soit d’avenir,,,
Et puis tout au fond du silence, j’entends Barbara chanter Septembre,
Je t’embrasse
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« ………Peut-être un soir, au détour d’un printemps.
Ah quel joli temps, le temps de se revoir. ………….. »:-)
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Dans le » nuage », le fameux cloud, il y a maintenant, un peu de notre histoire, une trace indélébile de nos bonheurs enfuis. Et il est doux, oui doux, même si ça pince un peu le coeur de s’y retrouver parfois… bise
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Bonjour Marie, quel joli billet avec des mots et des photos superbes. En ce premier jour d’automne, je te souhaite une merveilleuse saison avec toute mon amitié.
Bisous ♥
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Bien joli billet Marie entre Paul Eluard et la poésie de ton ami j’ai apprécié ces mots automnale ainsi que tes belles photos. Amitiés.
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Quand la nostalgie se fait douce…. comme la caresse d’un gros chandail de laine que l’on retrouve lors d’un des premiers soirs d’automne…. On se remémore… On se berce de souvenirs…mais surtout on savoure le moment présent…
Mes salutations sincères
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Face aux poètes, je me tais toujours et fais juste résonner ces mots dans mon cœur…
Merci, Marie
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Belle fin de semaine Bleuemarie !
🙂
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Tout a été dit plus haut ! Tant Eluard que votre propre et très beau texte, agrémenté de photos, créent l’émotion artistique. ou l’émotion tout court…
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J’adore Eluard… (c’est imprudent de relire des mots d’hier… « Derrière il n’y a que des chaînes »)
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Que c’est risqué de relire hier si l’on n’a pas encore acquis le rythme qui va de l’avant sans avoir à s’y forcer. L’automne est une saison, par delà le gris, qui offre des tas de couleurs chaudes. Que tes yeux s’emplissent de belles couleurs 🙂
A bientôt Marie et bon début d’automne à toi.
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L’automne provoque un certain spleen, c’est inévitable, parait-il. Donc il ne faut pas s’en inquiéter outre mesure.
C’est purement saisonnier.
Cela ira mieux avec la fraicheur tonique de l’hiver et encore mieux avec la tiédeur retrouvée du printemps.
J’y crois, moi!
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un joli poème et de belles photos et il ne faut pas revenir sur le passé
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