Le Altweibersommer
l’été des vieilles femmes dit-on par ici
le temps ou les araignées tissent de longs fils blancs semblables à des cheveux
c’est la parenthèse
l’illusion de croire que l’été commence
L’air est limpide , la lumière claire
et on se prend à y croire.
l’été indien
rouge ocre or
l’été de la St Martin
ou, dit-on, les fleurs se mettent à éclore
et la brise douce douce
l’été à tous prix
l’été à tous noms
ou chaque parcelle de ciel bleu
intense
est précieuse
qu’adviendra-t-il des vieilles femmes lorsque l’hiver viendra ?
Tout âge a ses séductions et l’hiver sera doux…Beau poème et superbes images.
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Tout âge a sa beauté…
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L’age est une connerie ! Avoir 20 ans tous les jours même quand nos jambes se souviennent du chemin parcouru … 😉
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D’accord, on va voir ça comme ça☺️
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les vieilles femmes mettront au coin du feu leurs popotins et tisseront des histoires 😀
PS : ouais !!! on a aussi un gros redoux et la neige sur les sommets fond à vue d’œil ( changement climatique oblige ) , parole de vieille montagnarde j’ai jamais vu ça Marie
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Les vieilles femmes comme moi écriront leurs blogs en songeant au printemps! 😉
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: D
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C’est chaud comme programme 😉
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Lorsque le coeur est jeune, on ne sent pas trop le poids des ans 🙂
Merci Marie de tes magnifiques photos… l’été indien a du bon.
Bisous
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c’est une merveille
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Les saisons filent….et les vivaces refleurissent à chaque nouvelle année….toujours aussi radieuses. Et cette essence, tu l’as si bien captée par tes clichés.
En toute amitiés
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J’aime ces instants inattendus qui brisent la courbe continue du quotidien. Ca serait si bien de multiplier les étés indiens dans nos vies…Sourires. Et encore quelques mots ronds…
Étés hors saison
Sur le fil du tendre
Une parenthèse s’ouvre
Telle une fenêtre sur l’éphémère
Que tisse la vie pour nous surprendre.
Rendez-vous tant attendu
C’est l’été en novembre
Rencontre impromptue
Entre deux portes, entre deux vies.
Sur le fil du vent, donnons-nous
Tous ces hasards doux et subtils
Ces étés hors-saison
Avant que l’hiver n’allume le fragile.
H
Je t’embrasse
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mercimercimercimerci
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Elle enfilera son vieux pull un peu rapé, comme ses joues… se blottira près du grand feu… prendra ses aiguilles pour tricoter … et regardera les mailles défiler… peut-être ? belle journée
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