A trop courir le monde
tu oublieras de voir
et ne reconnaitras ni la brume ni l’ombre de ta montagne
Les fleuves longs aux rives ensablées
longtemps encore porteront ton rêve d’oubli
et les paroles étrangères combleront ton silence
trop souvent
en douceur
en pleine complaisance
les villes affolantes étourdiront tes songes