…. pluie maussade…
…. Maussade ressentie…
…. Bienfait….
…. pluie maussade…
…. Maussade ressentie…
…. Bienfait….
Dormir la fenêtre ouverte,
grande ouverte sur la nuit noire,
et sur la pluie.
Écouter la pluie,
Sans se lasser
À en perdre jusqu’à l’envie même de dormir,
Tellement c’est beau,
Heureux et évident .
Entendre la pluie, protectrice et complice
Se fondre en elle
Et
Flotter,
Flotter encore
Lilas et jasmin mêlés
Une mer trop bleue caresse mon âge,
Une mer miroir pour toi et pour moi
Tendue telle un pont
Entre nos deux solitudes
Complice et immémoriale
Chemin d’eau ancestral d’un été ultime
C’est un grand lac
aux eaux changeantes
un lac frontière qui marque la limite sud d’une terre pour les uns
et le nord pour les autres
C’est un lac aux eaux imprévisibles
sereines ou violentes
La lumière y est belle quelque soit la couleur du ciel
Un lac grave dont les rives
tour à tour
se rapprochent, s’éloignent.
Le Bodan
germanique
nostalgique
berce mes envies de printemps
Je veux ,
une fois de plus,
la mer en hiver
je veux du mistral
du ciel clair
des mimosas en fleur.
Je veux revenir à la maison
retrouver sa blancheur, son silence, ses chênes-liège,
et les collines au loin.
Demain,
je prends la route longue
celle qui escalade la montagne,
qui dévale en Italie
qui longe les roches rouges…
A bientôt 🙂