…. pluie maussade…
…. Maussade ressentie…
…. Bienfait….
…. pluie maussade…
…. Maussade ressentie…
…. Bienfait….
Petit pays vert
C’est moi qui ai fini par t’adopter 😉
….ce frémissement….chargé de lourdeur….
et ce ciel qui n’en finit pas de se perdre
Splendeur d’eau, de terre et d’air mêlée
Le temps des touts infimes
Des ennuyeuses heures
Ou plus rien ne s’attend
Ou tout coule ou tout fond…
Le temps des dernières chances de bonheur
que l’on cherche encore, acharné, sans plus y croire vraiment
Ce temps de rien
Immobile et agité
Lourd et douloureux
Et léger cependant
Ce temps si vide et incertain,
Si précieux si fragile
Pente douce vers quel néant…
Tout droit sorties de mes dessins d’enfant
Les belles américaines, rutilantes ou brinquebalantes
Aux lignes avantageuses
Les jolies voitures du temps passé, aux formes anguleuses
se pavanent ,
colorées, pimpantes ou maquillées
somptueuses ou miraculeusement bricolées
À Cuba
elles sont là,
roses, vertes, rouges, mauves et bleues et jaunes,
comme dans les dessins de jadis,
avec leurs ailes et leurs phares ronds et leur gentils rétroviseurs
étrange sensation d’un temps revenu
Et si, avant de refermer le livre I
il ne restait qu’un amour
que ce soit celui-ci
idéalisé, nécessaire et égoïste certainement
sans désir de chaumière
sans projets partagés
un amour voyageur, libre, chamarré et absolu
qui sache s’émerveiller
et se nourrir de lui-même
l’amour mirage de Medjnoun pour Leïla
« Ce qui embellit le désert c’est qu’il cache un puit quelque part »
Antoine de Saint-Exupéry
chaque désert blanc
Ou d’ocre magnifié
Offre sans compter une solitude luxueuse
Un regard plus grand, un souffle plus large
Un aperçu d’éternité
Un bonheur intense
billet suggéré par Bruno que je remercie 🙂
La montagne hautaine
Immuable et sublime
Impose le silence
Et apaise
En cet instant
de courte et intense fulgurance
ouvrir larges les vannes
laisser s’écouler le trop-plein
pour que l’équilibre s’impose
sans heurts
sans vibration inutile.
Et,
retrouver dans une respiration autre
l’important
l’inutile
Déferlante évidence
libre et liée
En attente toujours,
les cils au vent
et le coeur en chamade,
prisonnière pourtant…d’un souvenir lointain, d’un émoi surannéet frêle et libre encore
incertaine
lointaine
et prisonnière encore d’une image, d’une voix
assurée cependant
verte et bleue mêlée
opaque et incomprise
jubilatoirement