Les années ont rétréci mon souffle,
et chaque pas se fait , insensiblement,plus lourd,
mais,
Peu importe …
La montagne
Lentement
Secoue ses frusques d’hiver
Et, étourdiment, se targue de printemps
Et moi, je ne vois qu’elle….
Alors, la tête en feu
Faisant fi de ce corps alourdi de froidure,
Je reprends ses chemins,
Étourdie du bonheur de l’immuable splendeur de ce paysage devenu mien