La montagne hautaine
Immuable et sublime
Impose le silence
Et apaise
La montagne hautaine
Immuable et sublime
Impose le silence
Et apaise
Une douceur qui s’attarde
avant que ne vienne le blanc
de grimper une dernière fois
tout en haut de la montagne
dépasser la forêt dorée, et le lac vert d’eau,
prendre le le chemin le plus raide raide
celui qui est difficile et peu fréquenté
là ou le regard ne s’arrête pas
deviner pourtant la neige sur les Alpes autrichiennes
Novembre, joli Novembre
C’est un grand lac
aux eaux changeantes
un lac frontière qui marque la limite sud d’une terre pour les uns
et le nord pour les autres
C’est un lac aux eaux imprévisibles
sereines ou violentes
La lumière y est belle quelque soit la couleur du ciel
Un lac grave dont les rives
tour à tour
se rapprochent, s’éloignent.
Le Bodan
germanique
nostalgique
berce mes envies de printemps
Dans la farandole des jours
il y a les regards, les couleurs, les mots
tous ces gens que l’on croise ,aime, ignore…….
tous ceux dont on se souvient et ceux que l’on oublie
Ceux qui nous font mal, qui insinuent le doute,
ceux qui ne nous sont rien
et ceux
rares et précieux
qui, naturellement, sans effort semble-t-il,
nous proposent de donner le meilleur de nous-même.
Ils sont sereins lorsque l’on hésite
et ont le mot,
le juste mot qui raffermit
ce ton de voix qui rend fort
et cette lueur dans les yeux qui ne doute pas.