Le temps a scandé si dru son rythme d’airain
Que ma tête lasse demeure baissée.
Les heures et les heures ont tant galopé,
Tant abasourdi la litanie des jours,
que,
Timide et peu sûre
je n’ose, dans le miroir hostile, me regarder encore.
Et pourtant,
Les agapanthes fièrement se dressent ,
Et le laurier-rose, et le figuier vainqueur
Et ma vieille lavande, bleue, bleue, bleue,
Et le jasmin tant et tant aimé…..tous sont au rendez-vous pour proclamer crânement
Que l’été est là , brûlant et fugace,
Que c’est maintenant que la vie resplendit,
Maintenant…